BIBLIOGRAPHIE DU CARDINAL PIE (1815-1880°

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Celui dont, après Mgr Baunard, nous essayons de raconter la vie, fut la gloire de deux Eglises. Chartres eut les prémices d'un ministère plein d'espérance et de fruits ; Poitiers, pendant trente ans, fut saintement fière d'un pontife qui, par sa science, sa vertu, sa renommée, soutint la comparaison avec saint Hilaire.

 

Issu d'une condition très modeste, élevé à l’éclat de la pourpre cardinalice, Mgr Pie est, à travers tant d’autres personnages illustres, la preuve de la facilité, nous allions dire de la préférence, avec laquelle l'Epouse de Jésus-Christ accueille parmi les princes de son peuple, les petits, les humbles et les pauvres.

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Ils étaient, en effet, de fort pauvres ouvriers les parents du célèbre évêque. Louis-Joseph Pie, son père, exerçait l’humble profession de cordonnier; sa mère, Anne-Désirée Gaubert, était elle aussi la fille d’artisans établis à Pontgouin.

 

Les préférences de Mgr Pie l'inclinaient vers la monarchie, et ce n'était un mystère pour personne que M. le comte de Chambord avait, pour l'évêque de Poitiers, autant d'estime que celui-ci professait de dévouement à la personne et aux principes du noble exilé.

 

Ces dispositions n'étaient point de nature à lui concilier les faveurs de Napoléon III et du gouvernement impérial. Entre ces deux adversaires, la lutte fut longue et mouvementée. La première instruction synodale de l'évêque fut aussi le signal des premiers conflits.

En 1855, quand Mgr Pie publiait cette magnifique instruction, où se trouvaient victorieusement combattues toutes les erreurs de la philosophie moderne, le gouvernement, qui se sentit atteint, chargea M. Fortoul, ministre des cultes, de faire la leçon à l'évêque. Sous une forme polie, qui cachait à peine la pauvreté du fond, la lettre laissait entendre que, pour cette fois, l'instruction de l'évêque ne serait pas déférée au Conseil d'Etat.

 

 

 

Format A4 – 28 pages