LES PATRONS DU SYSTÈME PLANTENT LE DÉCOR

L’arrivée de Christine Lagarde à la direction de la banque centrale européenne, en remplacement de Mario Draghi, n’aboutira certainement pas à une transformation radicale de la politique monétaire engagée jusqu’ici. C’est bien la confirmation que ces personnalités ne sont que les acteurs officiels du réseau des oligarchies bancaires supranationales. Elles ne font qu’appliquer les directives décidées dans les cénacles de Bâle, en Suisse. 

Voici ce que disait la présidente du FMI en 2008, au tout début de la faillite de Lehman Brothers…

Franchement, comment a-t-elle pu présider le FMI en disant une telle absurdité ? Et aujourd'hui la BCE!

A entendre Christine Lagarde, nous sommes toujours dans un processus de gestion de crise pour éviter une débâcle monumentale et universelle. Dans la prochaine série de la Lettre des Prophéties, nous citerons et développerons une étonnante prophétie catholique du XIXème siècle qui évoquait notre actualité financière et annonçait la finalité du type de politique monétaire que l’on nous sert depuis 2008. Nous la commenterons et le lecteur en tirera les conclusions qui s’imposent.

Les marchés ont vivement repris de la hauteur ces dernières heures et cela devrait être ferme pour quelques semaines. Nous sonnerons le tocsin dans le numéro de LIESI qui devrait précéder la période du retournement.

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Mais revenons à C. Lagarde. Auditionnée devant le Parlement européen, Mme Lagarde, qui ne connaît pas grand chose de l’économie (c’est par contre une spécialiste talentueuse du droit), a pourtant expliqué que l'économie européenne était confrontée "à des risques à court terme liés à des facteurs externes". En conséquence, elle a convenu avec le conseil des gouverneurs de la banque que la politique accommodante devrait se poursuivre pendant "une période prolongée". La BCE devrait réduire son taux de dépôt la semaine prochaine, tout en relançant son programme d'achat d'actifs afin de porter l'inflation à un niveau annuel de 2%.

Rappelons que la BCE a mis un terme à son programme d'assouplissement quantitatif de 2 600 milliards d'euros moins d'un an auparavant, mais a changé de cap en raison du glissement de l'Allemagne vers la récession et de la guerre commerciale américano-chinoise, qui a ralenti la croissance mondiale.

"L'économie de l'euro est confrontée à des risques à court terme, principalement liés à des facteurs externes ... et l'inflation reste toujours trop faible et certainement en deçà de l'objectif", a-t- elle déclaré. "Je souscris donc à l'opinion du conseil des gouverneurs selon laquelle une politique extrêmement accommodante est justifiée pendant une période prolongée afin de ramener l'inflation à la fameuse limite inférieure mais proche de 2%."

Cela dit, le directeur général de Deutsche Bank AG, Christian Sewing, a averti que davantage de mesures d’assouplissement monétaire de la part de la BCE auraient « des effets secondaires graves ».

Autre commentaire, celui du directeur général d’UBS, Sergio Ermotti, pour qui les taux négatifs sont un véritable problème puisqu’ils nuisent aux systèmes sociaux et aux taux d’épargne.

Aux Etats-Unis, les analystes s’attendent également à une politique monétaire extrêmement accommodante. Pourtant, les dernières publications officielles ne donnent aucun raison de baisser les taux aux Etats-Unis. En outre, HISTORIQUEMENT, JAMAIS la banque centrale américaine a baissé ses taux dans un environnement aussi favorable (Credit Suisse).

Que faut-il en conclure pour la protection de ses avoirs ?

En attendant le cirque est entretenu en France sur le système des retraites alors que celles-ci ne pourront pas être payées…

En France, la profession de migrant donne de plus grandes assurances pour profiter de multiples avantages que le Français de base, dont le pouvoir d’achat ne cesse de glisser avant de s’effondrer en quelques mois, dès que s’amorcera le dernier signe de la prophétie sur laquelle nous travaillons et dont la série sera mentionnée dans la lettre LIESI du 15 septembre.