Le CHEMIN DE CROIX rédigé par le saint Curé d’Ars.
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Un jurisconsulte du XVIe siècle, Jean Bodin a défini l'ordre fondamental d'une société : “Le droit gouvernement de plusieurs mesnages et de ce qui leur est commun avec puissance souveraine”. Quant au ménage, il est “le droit gouvernement de plusieurs subjects sous l'obéissance d'un chef de famille”.
Ce sont les familles qui font la société et celle-ci n'est que l'image de celles-là.
L'unique but de cette première partie est de montrer le “Patron des curés de l’Univers” dans l'exercice du ministère de la confession. Le portrait a-t-il été assez fouillé ? Le trouvera-t-on ressemblant ? Du moins croyons-nous en avoir esquissé les traits principaux.
Arrivé à Ars à une époque où de très nombreux témoins existaient encore de la pratique de notre Saint, soit en chaire, soit au confessionnal, nous avons recueilli avec une filiale piété ces vivants témoignages, nous les avons contrôlés les uns par les autres, et aussi par les sermons du Serviteur de Dieu: ils ne s'accordaient pas toujours assez bien avec les dépositions du procès. Et cependant impossible de mettre en doute les récits des contemporains, qui souvent s'accusaient eux-mêmes en nous les faisant.