Bill Clinton a admis dans l’un de ses discours, prononcé en 1998, qu’il n’était qu’un président « virtuel ». « Quand vous arrivez à la tête d’un pays, des présidents virtuels prennent les décisions à votre place ».
Nos publications du printemps 2007 évoquaient la fin du monde unipolaire, dominé par les États-Unis depuis la fin de la Guerre froide. Depuis, il ne se passe pas un mois sans qu’un événement d’ordre géopolitique ou financier confirme cette évolution.