ITALIE : COMME 2020 SERA COMPLIQUE...

Comme LIESI l’avait annoncé, la situation européenne se dégrade assez considérablement. L’Allemagne connaît un plongeon vertical et un effondrement du niveau de vie, tout comme l’Italie qui poursuit son délitement intérieur.

Nous n’évoquons pas la situation française aussi dramatique que l’était la Grèce il y a quelques années…

En Italie, les deux leaders sont en désaccord avec certains de leurs ministres qui ne partagent pas leur vision idyllique de l’avenir. L’un d’eux, le ministre de l’économie Giovanni Tria envisage très sérieusement pour l’année prochaine une augmentation de la TVA.

Réplique immédiate des deux ténors du gouvernement : tous ceux qui partagent de telles idées devraient démissionner. Comme le souligne Le Point : « Pour faire accepter son budget par Bruxelles, Rome a signé en décembre dernier une ‘‘clause de sauvegarde’’ de 23 milliards pour 2020 et de 29 milliards en 2021. Celle-ci prévoit une augmentation automatique de la TVA si les finances publiques transalpines ne sont pas en mesure de dégager des ressources pour abaisser le déficit. Une hausse à 13% pour les produits aujourd'hui taxés à 10% et à 25 % pour ceux taxés à 22%. »

Comme pour les autres gouvernements, les leaders politiques italiens ont budgétisé en fonction d’une perspective de croissance qui n’est bien évidemment pas là.

Une nouvelle augmentation de la TVA impactera le pouvoir d’achat des familles italiennes, déjà ébranlé.

Tant que les États-nations seront sous l’emprise d’un cartel financier prédateur, qui ne vit que par les prébendes versées par les gouvernements, résultat des ponctions des peuples, la situation ne pourra qu’empirer. Et s’agissant de l’Italie, on voit mal, après les populistes, qui pourrait s’opposer à cette caste oligarchique.

C’est là un signe des temps qu’il nous faut prendre en compte…