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MESSAGE D'UKRAINE ET D'ARGENTINE A L'OCCIDENT

Publié le : 20/04/2019 11:34:28
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MESSAGE D'UKRAINE ET D'ARGENTINE A L'OCCIDENT

La marionnette placée par l'oligarchie occidentale en Ukraine se trouve dans une situation compliquée du point de vue électoral. Ce que le président Petro Porochenko met aujourd’hui en avant pour garder sa présidence est assez intéressant du point de vue de l’analyse de LIESI. Il a déclaré, il y a 48 heures, que son pays était menacé d’un défaut sur sa dette à la suite d’un jugement annulant une importante nationalisation bancaire.

Selon Porochenko, "une telle aventure menace des dizaines de millions de clients d’une perte de leur argent et le pays entier d’une faillite et d’une nouvelle crise économique".

Franchement, quel pays pourrait nationaliser son secteur bancaire ?

Petro Porochenko est devancé dans les sondages par un comédien qui n’a jamais fait de politique…

Nous devons donc prendre en compte que le problème de la dette nationale, comme celui du secteur bancaire national, pourrait devenir un sujet brûlant dans les temps prochains. Quant au choix de la marionnette choisie par l’Oligarchie apatride mondialiste pour mettre en œuvre le programme du cartel bancaire, un novice peut visiblement très bien faire l’affaire… ce ne sont pas les Français qui contesteront cet état de fait.

 

En d’autres cieux et plus précisément en Argentine, il y a également des élections en vue et le président sortant est dans une situation délicate. À six mois des élections présidentielles et législatives partielles, Mauricio Macri connaît un taux de popularité extrêmement bas, puisqu’il totalise moins de 30% des intentions de vote. Les milieux d'affaires paniquent à la perspective de revoir Cristina Kirchner, sénatrice pour le moment, revenir à la tête du pays.

Pour les citoyens argentins, la situation économique est dramatique. Rien que depuis le début du mois de janvier le peso a perdu 9 % de sa valeur face au dollar. Le FMI a octroyé un prêt de 56 milliards de dollars en échange, sans surprise, d’un nouveau plan de rigueur. Le président sortant est donc contraint de prendre publiquement en compte l’effondrement social des Argentins, d’autant plus que l’institut national des statistiques stigmatise qu’un Argentin sur trois (et presque un enfant sur deux) vit sous le seuil de pauvreté.

Nous sommes plus ou moins habitués au drame vécu par ces populations depuis un certain nombre d’années maintenant, mais il serait bon que les économistes occidentaux prennent conscience des conditions extrêmement difficiles dans lesquelles vivent ces gens, jouet des institutions financières et des puissances oligarchiques, parce que demain, ce sera l’ensemble du bloc occidental qui subira un tel grisou et personne ne pourra rester vraiment dans l’indifférence de ce que vit son prochain.

Ne négligez surtout plus le temps qui passe...