Enter your email to signup for our newsletter

Réflexion sur les fruits de la Sainte messe

Publié le : 17/02/2019 15:58:50
Catégories : Default

Réflexion sur les fruits de la Sainte messe

Voici un texte communiqué à la rédaction. Il est très riche de réflexion dans les temps vers lesquels nous allons. L’immense partie du troupeau semble croire que les choses ne vont pas changer et les magiciens de Baal font croire que les marchés financiers flambent parce qu’ils auraient le savoir faire de bloquer la logique bi-millénaire d’un véritable cycle économique ou d’Empire, mais les enseignements tirés de l’histoire de la Monnaie ne peuvent pas changer… malgré l’art de manipulation de la part des faiseurs de psychologie de masse.

Quand les choses iront mal et que la civilisation matérialiste s’effondrera très concrètement (lire les prophéties de Pie XII dans les BRÈVES RELIGIEUSES de janvier), il faudra se souvenir de ce genre de texte...

 

Extrait de Méditations.

Que dire de la prière d’intercession de Jésus sur l’autel ? N’est-ce pas pendant la sainte Messe qu’elle est plus puissante, puisqu’elle est plus humble, plus confiante, plus persévérante, et plus autorisée que jamais ?

Humble, l’intercession de Jésus sur l’autel l’est à l’infinie. Là, en effet, il est plus anéanti encore qu’à Bethléem, à Nazareth et au Calvaire, plus anéanti qu’au tombeau et dans le sein de Marie. Car, dans l’hostie, il ne dépouille pas seulement l’apparence de sa gloire et de sa divinité, mais il se dépouille encore de son humanité de son état d’être vivant.

‘‘Sur la croix, dit saint Thomas, la Divinité seule était cachée ; mais, ici, l’humanité aussi est cachée’’.

On ne saurait concevoir un plus haut degré d’humilité et d’abaissement.

Alors même que Dieu serait résolu à nous refuser toute miséricorde, ce qui est impossible ; alors même que Dieu voudrait nous punir selon la rigueur de sa justice, ce qui ne sera jamais : le sang de Jésus nous protégerait encore contre les traits du courroux divin ; car il a droit, en stricte justice, d’obtenir ce qu’il demande, attendu que ce qu’il demande est moins grand que ce qu’il offre.

Protégés par le cri du sang de Jésus, nous pouvons ‘‘nous rapprocher avec confiance du trône de la grâce pour obtenir miséricorde’’.

Combien de pécheurs, combien de saints, actuellement au Ciel, seraient en enfer ; combien de nations et d’empires se seraient effondrés, si Jésus n’était intervenu par ses supplications toute-puissantes pour détourner des hommes les malheurs temporels et les châtiments éternels, et pour faire couler sur le monde l’inépuisable source et l’océan infini de la grâce de la miséricorde ?