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UNE SIMPLE QUESTION DE BON SENS

Publié le : 07/01/2019 18:24:36
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UNE SIMPLE QUESTION DE BON SENS

L’année 2018 s’est terminée par des déclarations qui ont choqué les lecteurs des media traditionnels (mais pas ceux de LIESI). Jeffrey Gundlach, le nouveau « roi de l’obligataire » selon Barron’s en 2011, qui gère 123 milliards de USD et qui a fondé et dirige DoubleLine Capital a déclaré sur CNBC :

"Le problème est que la Fed n'aurait pas dû laisser les taux si bas pendant si longtemps. Le problème est que nous ne devrions pas avoir de taux d'intérêt négatifs comme nous les avons encore en Europe. Nous n'aurions pas dû faire du quantitative easing, qui est de la cavalerie financière."

 

Les conséquences ?

 

Le niveau des dettes mondiales qui était de 100.000 milliards de USD en 2003 a atteint 247.000 milliards de USD au deuxième trimestre de 2018. Ce gros doublement, étant principalement dû aux emprunts des gouvernements et entreprises :

De tels montants astronomiques restent abstraits et d’aucuns diront "et alors ou est le problème" ? Le commun des mortels sait que sa banque ne lui prêtera qu’en fonction de ses revenus. C’est une vérité universelle : pour emprunter il faut trouver un prêteur crédule.

 

Le problème est qu’un tel niveau d’endettement implique un niveau proportionnel d’intérêts.

 

Pour payer les intérêts de la dette, un gouvernement n’a que deux solutions : emprunter davantage et donc aggraver le problème (s’il trouve des prêteurs) ou taxer la population directement ou indirectement (réduire ses dépenses est rarement une option pour les pouvoirs publics).

 

Quant aux entreprises, soit elles réduisent leur coûts (= elles licencient) ou soit elles aussi essayent d’emprunter davantage (et il leur est bien plus difficile de trouver des prêteurs).

 

Il s’agit là de vérités simples, loin de discours fumeux des technocrates. Inutile d’avoir fait de grandes études universitaires pour voir, avec un peu de bon sens, que cela ne peut pas bien se terminer.

 

La seule inconnue c’est la date et heure de la prochaine très grande crise !

 

En attendant c’est sans surprise que dans un monde surendetté, il y a de plus en plus d’emprunteurs qui ne remboursent pas. En Italie, Carige, la 10 ème banque du pays vient de passer sous la tutelle de la Banque Centrale Européenne, victime de ses prêts "non performants". Le pays vient de voir l’indicateur de production chuter pour la cinquième fois consécutive, l’augmentation de l’emploi la plus faible depuis cinq ans et un niveau de confiance de la population au plus bas depuis six ans. En France, l’indice des directeurs d’achat est sous la barre des 50 points pour la première fois depuis septembre 2016, accompagné d’une chute de la production.

 

Là encore, il suffit d’un peu de bon sens pour comprendre qu’un ralentissement économique, couplé à un niveau d’endettement astronomique va forcément mal tourner.

 

Piqûre de rappel : ce n’est pas parce que la grande crise n’est pas encore arrivée qu’elle ne viendra jamais.

Commentaire de la rédaction de LIESI

Nous allons poursuivre notre analyse de la crise des Gilets jaunes dans le prochain numéro de la lettre confidentielle car le précédent numéro 413 de fin décembre  a suscité un engouement nécessitant plus  d'explications de notre part afin de rassurer certains lecteurs visiblement très inquiets.






NUMERO 412 DE LA LETTRE LIESI






18 DECEMBRE 2018  -     SOMMAIRE



Derrière les incendies de forêts en Californie se cache une démonstration de force du complexe militaro-industriel américain à l’intention des Russes : les armes à énergie dirigée.

Des progrès de l’ingénierie climatique au secret de Fatima.

Gilets jaunes : une jacquerie n’est pas une révolution. Il existe une volonté d’engendrer le chaos social pour introduire un système communiste. Le plan soviet aux Russes dénoncés par LIESI depuis de nombreux mois se confirme avec l’actualitéGilets jaunes.

Symbolisme derrière les attentats de Strasbourg : la France Babélienne.

Postmoderniste, Emmanuel Macron confirme être là pour CASSER. Qu’est-ce que cette nouvelle idéologie dont est imbue la classe dirigeante aspirant à la ‘‘toute-puissance’’ ? Une métastase du marxisme explique l’évolution du régime Macroniste…

Vers le monde immatériel et le suicide de l’État classique.

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